La globalisation, comment en tirer profit?

La globalisation, comment en tirer profit? Souvent considérée comme un handicap, la globalisation est un atout pour ceux qui en comprennent les mécanismes et peuvent ainsi les mettre à leur service.
Quelques connaissances, un peu d'audace, de l'accompagnement approprié, c'est tout ce qu'il faut pour accéder à un nouveau monde plein d'opportunités, où chacun pourra exprimer son potentiel et le monétiser.


La globalisation, qu'est-ce que c'est au juste ?  
La globalisation est le résultat d’années d’échanges commerciaux entre pays, partout dans le monde. Elle est à l’origine de l'arrivée massive des produits «made in China», des délocalisations, ceci pour le côté sombre. Et aussi de la démocratisation des moyens commerciaux, désormais à la portée du plus grand nombre,  de l'ouverture à de nouveaux marchés, dont n'importe qui peut profiter, à condition de savoir comment s'y prendre.

]L’OMC (l’Organisation Mondiale du Commerce) a mis en place une réglementation pour éviter les inégalités sur le marché international entre grandes entreprises, fortes, riches et organisées et les petites, qui, sinon, se seraient vues condamnées à un commerce local faute de moyens.
L'OMC a aussi pour but de faciliter les échanges commerciaux entre les pays, de garantir une concurrence ouverte et loyale pour tous et de régler les litiges commerciaux entre  pays.


La globalisation pour tous, qu'on le veuille ou non !  
Toutes les entreprises sont concernées par la globalisation qu’elles soient « grandes » ou petites. Et puisque nous la subissons, tâchons aussi d'en profiter.

Par exemple, le fabricant de brouettes artisanales fait aujourd’hui face à la concurrence des grands supermarchés spécialisés dans le bricolage. Ceux-ci vendent des brouettes beaucoup moins solides mais beaucoup moins cher, car importées d’un pays où la main d'oeuvre est peu chère.
Le petit artisan lui-même doit s'adapter pour survivre et se développer. Il n'y a pas d'autre alternative.
Citons l’exemple d’une petite forge du centre de la France (10 salariés) qui fabrique et vend des couteaux Laguiole. Elle se trouve confrontée à une concurrence de plus en plus forte, le marché français étant saturé. Sur nos conseils, elle décide de se lancer à l’export et nous la dirigeons vers les USA. En quelques mois, son chiffre d’affaires à l’export dépasse celui du national. Son produit connait un grand succès outre-Atlantique.


Profiter de la globalisation, quelques pistes...    
Pour pouvoir profiter de la globalisation, il faut parfois savoir se recycler, se remettre en question, réfléchir à ce que l’on peut apporter au marché. Il est souvent possible de mettre en valeur un savoir-faire ou des connaissances qui pourront être utilisées autrement !
Beaucoup d’entrepreneurs ne sont pas conscients des savoir-faire qu’ils ont acquis avec l’expérience. Et ils pensent encore moins qu’ils pourraient le monnayer !

Notre artisan qui fabrique des brouettes pourrait devenir maître d’apprentissage et vendre son savoir-faire en dispensant des cours d'assemblage de brouettes à des ONG des pays émergents qu'il approvisionnera en pièces détachées, ou une formation en menuiserie, ferronnerie. Il pourrait aussi fabriquer pour son marché local des brouettes uniques qui deviendraient des objets d’art qui s'écouleraient -pourquoi pas- dans le monde entier. Il pourrait en détourner les usages, les transformer en lits de bébé pour l'été, en bar d'intérieur roulant....

L’important est de mettre en avant une différence, un plus, et  puisque le monde est un village, il y a toujours un pays qui peut avoir besoin de nos produits et services, si bien  que notre développement peut n'avoir presque pas de limites.
Il faut cependant, soit, soi-même, être bien informé, soit s'appuyer sur des experts, connaissant les marchés internationaux, et capables de détecter les trésors cachés, existants dans quasiment toutes les structures en activité.
 
Il est aussi possible de profiter du contexte local d’un pays étranger. C’est ce qu’ont fait les patrons de « Marou », une entreprise créée par deux français au Vietnam.
Tout a commencé par une rencontre entre deux anciens business man au Vietnam. Au départ, les deux entrepreneurs ne comptaient pas y faire de business, ils étaient là en vacances.
C’est en tombant sur une petite ferme familiale produisant du cacao que l’idée de faire leur propre chocolat leur est venue.

Aujourd’hui, en utilisant les fèves de cacao provenant directement des plantations locales, ils produisent 1 tonne de chocolat par mois. 70 % des ventes se font à l’export (France, Suisse, Angleterre, Etats-Unis). Leur chiffre d’affaires mensuel s’élève de 20 à 25 000 euros.


Conclusion
Le grand intérêt de la globalisation est l'immense éventail de possibilités qui sont désormais ouvertes aux petites structures qui se retrouvent presque à armes égales avec les grosses, et avec des atouts quelquefois supérieurs comme la réactivité, la rapidité de prise de décision, la facilité d'adaptation, la capacité de déceler les opportunités.




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